Chapitre 19 : Construire un autre avenir

Publié le par ekmule

Préparer l’avenir pour les générations futures, c’est une belle phrase utilisée à tort et à travers car rare sont ceux qui travaillent pour un avenir meilleur. On le crie haut et fort mais nous agissons toujours de la même façon. Incapables de sortir de ce cercle vicieux d’un éternel recommencement de nos erreurs passées.

 

Un avenir, cela se façonne, un avenir cela se veut. (Raymond Barre)

 

Que voulons-nous réellement ? Nous voulons notre bien être avant tout et ensuite celui des autres. Nous avons formé cette société autour de cette idée. Nous vivons dans une jungle de la loi du plus fort et pourtant nous voulons agir pour le « bien ». Hors notre système est basé sur l’exploitation des plus faibles pour le bien de ceux qui ont imposé leur volonté par la force par le passé. Nous continuons dans cette voie aujourd’hui.

 

De nos jours, l’économie s’écroule et les relations internationales sont tendues. Cet évènement est un challenge mondial pour déterminer qui sera le fort qui exploitera le faible dans les prochaines années. C’est notre société qui est ainsi. Chaque guerre, chaque crise est un coup de tonnerre donnant le départ pour la nomination des pays roi et des pays esclaves.

 

L’utilisation de la force est immorale mais celle-ci est acceptée quand la majorité de la population s’écroule dans la pauvreté et la misère. On utilise les religions, les idéaux nationaux et la peur pour imposer la suprématie de son camp. Toutes les guerres et les révolutions se sont passées de cette façon.

 

Les gouvernements ne représentent ils pas les actions pour le bien de toute la communauté ? Bien sur que non. Car ce gouvernement n’est il pas formé et dirigé par ceux qui font vivre les gens tous les jours. C’est l’argent qui dirige indirectement par le fait que pour être connu de la population et être aimé il faut être soutenu par ceux qui dirigent l’économie du pays.

 

Même les révolutions dans les pays ne sont que des couvertures pour des riches organisations qui veulent récupérer des parts de marché grâce au soutien qu’ils ont fourni au leader de cette action. La France par exemple a vendu de nombreuses armes aux gouvernements africains pour obtenir des contrats exclusifs sur le territoire en question. Beaucoup de pays font ça (les pays où les organisations qui sont derrière, c’est pareil)

 

Finalement forger l’avenir pour les générations futures, c’est agir comme Coluche ou l’abbé pierre en créant des mouvements contraires à ce système. Hélas, ces héros sont mort et plus personnes n’apportent de nouveaux mouvements qui feraient avancer la pensée pour briser le système. Aujourd’hui, en France nous ne faisons que perpétuer leurs idées. C’est une bonne chose mais cela ne suffit pas pour construire un avenir meilleur pour les générations futures. Leurs idéaux se rependent trop lentement et se laissent oublier par les crises et les guerres qui se succèdent.   

 

L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait. (Georges Bernanos)

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