Chapitre 2 : La guerre ?

La guerre est omniprésente dans le monde. Elle est symbole de malheur, désespoir et de tragédie. On dit souvent que personne ne sort vainqueur d’une guerre. Mais est ce que c’est si simple ? La guerre est elle une chose mauvaise à éviter à tout prix ? Est-elle seulement annonciateur de chaos et de fin tragique à quelque chose de bon ? Ou est ce que c’est un élément que nous devons accepter lorsqu’une action doit être faite avant qu’il ne soit trop tard.

En effet, la guerre est une confrontation entre 2 ou plusieurs factions dont les intérêts ne sont pas en phase. Le camp qui prend l’initiative de rentrer en guerre le fait pour son propre bien afin d’imposer sa vision, ses intérêts économique ou bien forcer à combattre pour ne point devenir esclave d’une situation politico-économique désavantageuse.

Le sang versé dans les guerres n’est pas seulement sur les mains des soldats mais aussi de ceux qui n’y participent pas. En effet, il n’est pas bon d’accuser un soldat de s’être battu pour rester en vie et d’obéir aux ordres. La guerre est un conflit ou bien et mal sont mélangés au point où il est difficile de juger ce qui est bon ou mauvais.

Tuer ou être tué. En temps de guerre, il est difficile de rester soi même car on n’a pas le choix.

Dans le feu de l’action, plus rien n’a d’importance. Seule la victoire compte. L’être humain s’efface devant une machine aiguisée à combattre son ennemi et survivre.

Mais que devons nous retenir au final de la guerre ? Si vous êtes engagé dans le conflit, vous devez choisir si oui ou non vous voulez y participer. Vous n’aurez pas d’excuse car on n’est jamais obligé car on peut s’enfuir et décider d’être contre cette guerre. En conséquence vous trahissez votre pays mais vous vous battez pour vos convictions (ou vos intérêts). Votre camp n’est pas forcément le bon camp (difficile de le savoir) mais si vous vous battez dans une des factions en guerre, il faudra faire abstraction de vos valeurs.

Car des que vous êtes engagé dans la guerre, il n’y a plus de bien ou mal. Vous devez survivre et vous devez combattre en tant que guerrier et faire honneur à vos opposants. Peut importe leur couleur, leur idéologie. Il n’y a plus que vous et votre adversaire. Celui qui survit et celui qui a eu le plus de chance, de force et de volonté à combattre. Tous les coups sont permis et au final seul votre survie compte car mourir représente la fin de toutes vos actions futures.

Seule la cruauté en temps de guerre est condamnable car elle nourrit la haine future qui alimente la machine du carnage. Car voir des proches mourir est le déclencheur des actes les plus terribles qui nourriront les prochaines guerres et atrocités. Sachez que la cruauté prend bien des formes. C’est la puissance des mots qui vont rallumer les feux de la discorde. La responsabilité de ces paroles n’est pas systématique et on ne s’en rend pas compte que celle-ci vont semer les graines du mal. Et le problème est souvent là car ceux qui amènent la terrible tempête nommé guerre sont ceux qui parlent beaucoup sans agir allumant la haine, la frustration dans les cœurs. Si ces gens voyaient à quel point ils ont le sang de milliers de victimes sur les mains, ils réfléchiraient bien plus avant de prononcer autant de paroles acides et mauvaises. Bien sûr la cruauté a aussi pour image des actes barbares comme la torture et le viol. Hélas ces actes me semblent plus « compréhensibles » (Un fou n’est pas condamné à aller en prison mais d’aller se faire soigner dans un hôpital de haute sécurité) car ils subissent la conséquence de la folie ambiante. Comment ne pas perdre la tête lorsque l’on voit des milliers de cadavres dévorés par des chiens et pourrissant autour de vous. Surtout que certains de ces visages peuvent être familiers. Comment ne pas être fou quand on est endoctriné à haïr son prochain à un tel point que l’on considère son ennemi comme une bête, comme un démon. La folie est responsable de leurs actes ignobles dont l’origine est l’entretien de la haine par nos ancêtres pour des idéologies obsolètes et égocentriques. Combien de gens ont-ils été condamnés à tort pour des raisons invraisemblables ? Comment peut on encore aujourd’hui s’entretuer pour de la terre alors qu’aujourd’hui nous nous efforçons de partager nos ressources et notre argent. Il est vrai que les échanges commerciaux sont tronqués et corrompus par l’avidité de notre espèce mais il n’empêche que les frontières ont disparu. Nous cherchons à vivre en communauté et la terre est quelques choses qui appartiennent à tous ceux qui veulent vivre en paix. Seuls ceux qui aiment la guerre ou le pouvoir cherchent à défendre une terre qui pense qu’il leur appartient de droit. Une erreur bien entendu. Une idéologie ancrée dans les esprits par nos ancêtres cupides qui ne recherchaient à obtenir une terre que pour eux. Tuant, violant, torturant toutes personnes voulant leur prendre ces territoires.

Vouloir la paix sans agir est une illusion. Il est indispensable à tout à chacun d’agir pour établir des lois et des règles justes pour construire un avenir idéal.

La prochaine réflexion sera pour le 29 aout